LIBER CORAX - RECHERCHES GEOMÉTRIQUES (extraits du livre)

 

Le principe de la génération des cercle Générateurs
La figure essentielle

 

Le cercle Épi

 

Le cercle Épi dans le prnicipe de la génération des cercles Générateurs

 

e nombreux cercles jouent un rôle important dans l’élaboration de notre géométrie ; s’activant selon un ordre précis ils déterminent et engendrent de multiples fonctions, propositions riches en qualité émotionnelle, propices à une réflexion toute “philosophique”.

Parmi ces nombreux cercles, le “minimum” implique la connaissance de deux cercles fondamentaux correspondant dans la créativité au Fixe et au Mobile.
       Le Fixe étant produit par le principe de la génération par la grâce du cercle que nous nommons CERCLE GÉNÉRATEUR
       Le Mobile étant activé par le cercle que nous nommons CERCLE ÉPI.

Le Cercle GÉNÉRATEUR, agent productif et multiplicateur d’une structure très simple, pouvant aller du plus infiniment petit au plus infiniment grand et inversement, assure la règle rigide où peuvent se lover et évoluer les Cercles Épi.

Le Cercle ÉPI est un cercle qui trace et va dans sa course insuffler la vie pour enflammer dans son action ses désirs constructifs. Il peut aller jusqu’à se consumer lui-même ou partie, afin d’assurer la permanence du mouvement quand par obligation il se trouve bloqué ; il libère alors son propre Épi.

       Si l’on devait le définir géométriquement à son point premier de développement, nous dirions que le Cercle ÉPI se situe à l’intérieur d’un cercle, que son diamètre est le rayon de ce cercle et qu’ainsi son périmètre se trouve être l’exacte moitié de celui du cercle qui le loge. Pour entrevoir son rôle et son activité il faut, avant d’accéder à une réalité graphique, se situer hors de nos conventions géométriques habituelles et comprendre qu’il existe sur cette circonférence, à l’extrême limite de ce que l’on pourrait appeler sa courbure, un point privilégié qui trace. Ce point, en quelque sorte incandescent, véritable géomètre, laisse selon une logique qui lui est propre le sillage de son parcours.

 

e cercle Épi, par la grâce de son point « incandescent » situé à l’extrême limite de sa courbure, trace dans sa course, selon un positionnement qui détermine son cheminement, les formes dispensatrices d’énergie, nécessaires à la vie du symbole actif. Le Cercle Épi trace hors de toute rationalité selon une loi de mémoire proche de “l’Intelligence du Monde” en fonction de la réalité même du symbole exprimé. Il trace d’une façon sélective (en occultant les éléments qui ne sont pas nécessaires), soit par animation circulaire giratoire, soit par glissement (après dispersion parcellaire de sa propre substance) en libérant son Épi qui opère à sa place.

       Le cercle Épi pourrait se nommer « scripteur » si sa position de naissance ne le positionnait comme dépendant des Cercles Générateurs. Passé les agencements qui en découlent, même une fois acquise son indépendance, il reste toujours tributaire d’une courbe ou d’une droite dans ses déplacements. Il peut aussi par nécessité et blocage se trouver dans l’obligation de se fixer et partiellement se détruire afin de libérer son propre Épi... c’est alors que s’effectuent les Évacuations traçantes.